Inédit… Si tous les prétendants à la mairie de Larmor-Plage (Morbihan) vont jusqu’au bout, les électeurs auront à choisir entre cinq listes. Jean-Louis Milès, 57 ans, secrétaire du parti socialiste larmorien, vient d’annoncer sa candidature.
« Larmor avenir », tel est le nom de la dynamique qu’il souhaite porter autour des valeurs écologiques et de gauche. « Nous réfléchissions sur l’alternative que nous voulions proposer dans la commune. »
Ce cadre logistique de la société Plastimo, qui était colistier de Gérard Pinguet (également en lice) en 2014, plante le décor : « Quatre listes municipales, qui acceptent l’austérité, sont déjà proposées. Elles n’offrent pas un véritable choix aux habitants de notre commune. »
Dans ses soutiens, on retrouve Marc Bacci et Jean-Claude Michel, qui ont été conseillers municipaux lors de la mandature du socialiste Georges Jégouzo (maire de 1989 à 2001) ou encore Bruno Corpet, tête de liste en 2008. Tous trois ont pu être à un moment en phase avec les valeurs de Marie-France Normant, candidate de « Larmor autrement ». La tournure macronienne, – elle est la référente « En marche » -, a eu raison d’engagements communs.
« Une trop grande bétonisation »
« Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser passer ces élections sans proposer une alternative républicaine, soucieuse de l’environnement, démocratique et sociale. Ce serait sans précédent à Larmor. »
Jean-Louis Milès prône un changement d’orientation : « La priorité donnée aux investissements immobiliers et à la trop grande bétonisation à Larmor ne construit pas un véritable avenir. Nous voulons une commune aux bénéfices de toutes les générations. » Sa liste interroge ainsi le projet d’une maison de retraite à Kerhoas, « loin du centre-ville et de la mer. Quel avenir voulons-nous pour les personnes âgées ? »
« Larmor avenir » plaide pour une consultation des citoyens sur ces sujets de fond.
Ouest France – 11 janvier 2020
